Qui perd gagne
Il y a quelque temps, j’ai dû ranger mon cher vélo au garage ; une fatigue oculaire associée à mon âge m’obligeait à me déplacer à pied. Malheureusement, ce renoncement à mon vélo m’a beaucoup coûté, me conduisant à accepter cette situation.
Mais petit à petit, j’en ai découvert les avantages : la marche me permettait de bavarder avec les personnes, partageant les nouvelles tristes ou gaies avec les uns et les autres. Des relations enrichissantes sont nées avec quelques-uns. Et ainsi, une perte m’apparut presque comme un gain.
M. L.
Traduction de Jean Maure de Neue Stadt, avril 2023
Tiré de la revue Nouvelle Cité novembre-décembre 2023